Martin Blanc / Guy Courtois | Les scops

Les amis du Monde Diplomatique Versailles

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  1. Les scops (1/2)
  2. Les scops (1/2)
  3. Les scops (1/3)
  4. Les scops (1/4)
  5. Les scops (1/5)


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Le long combat des travailleurs de Fralib pour maintenir une usine de production de thé tout comme le projet de reprise des travailleurs de l’usine Pétroplus a souligné dernièrement l’actualité de la question de l’appropriation de l’outil de travail.

Ce renouveau, la situation économique très dure l’explique. La course aux rendements, la division internationale du travail ravagent ce qui restait de l’appareil productif français tandis que la politique dite d’ « austérité » affaiblit le modèle d’une économie reposant sur la consommation des ménages. Certains, notamment parmi ceux qui sont en première ligne, se posent alors des questions et l’on entend régulièrement parler d’un sigle, qui pour beaucoup de français demeure encore énigmatique : La SCOP.

Derrière le sigle se cache un type d’organisation du travail : la société coopérative et participative. Cette organisation du travail place au cœur de l’activité la pérennité de l’outil de travail et la participation des salariés. Ce sont deux fondamentaux précieux qui intéressent d’autant plus qu’actuellement de nombreux patrons de petites et moyennes entreprises partent à la retraite sans qu’il n’y ait de solution durable pour l’outil de travail et les salariés. Mais au-delà des généralités et des potentialités de ce modèle, il faut, pour comprendre réellement les enjeux économiques et humains que recouvre la SCOP, se pencher sur ce que cela signifie au quotidien pour ceux qui y travaillent.

Le Temps des Cerises, une SCOP à Paris.

Au 18-20 de la rue de la Butte aux cailles dans le 13e arrondissement de Paris se situe depuis 1976 une SCOP dont le nom, Le Temps des Cerises, évoque d’emblée l’héritage de la Commune et du mouvement ouvrier qui a porté l’idée de coopérative tout au long du XIXe siècle. Cette SCOP est un restaurant. En dépit des difficultés et des changements d’équipes, la SCOP est restée fidèle au choix originel. Au-delà des spécificités du monde de la restauration, particulièrement intéressantes quand on considère l’importance du secteur à Paris, l’expérience nécessairement originale du Temps des Cerises peut être porteuse de quelques leçons et permet au moins de battre en brèche les idées reçues qui continuent de circuler sur les SCOP.

Martin Blanc

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