Allez circule, t’as perdu !

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R ichard et Jean-Luc devaient théoriquement s’entendre.

Une conversation autour d’un pote en difficulté avec sa banque, sa famille écrasée de dettes, son dossier de surendettement systématiquement retoqué. On s’accorde sur le banquier gangster, le directeur d’agence compromis, la clientèle soumise et complice. Jean-Luc défend son pote, Richard un peu moins.

Et voilà, Richard à posé… la question. Légitime ou pas, c’est néanmoins cette dernière qu’il ne fallait pas poser à Jean-Luc.

La discussion de bon aloi bascule et tourne au jeu de massacre…

… et au jeu de massacre, il est fort Jean-Luc, très fort; on en sort rarement indemne. Quand on lui reproche quelque-chose, il vaut mieux être solidement armé.

Richard n’a qu’un pistolet à bouchon, vise mal et perd…


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Post Scriptum

Suite à la version filmée et tronquée de cet échange (non réalisée par Rosalux),  malheureusement devenue invisible sur le site de Télé Bocal, nous avons décidé de mettre en ligne  les 30 dernières secondes de notre enregistrement.

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Enregistré le mercredi 15 juillet 2015, place de la République, Paris

Prise de son / mixage : Stéphane Dujardin

Pour ceux intéressés par la technique : Nagra SD / Sennheiser MD21U

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1 Commenter to Allez circule, t’as perdu !

  1. C’est la conversation de deux hommes déçus.
    Mais pourquoi tant de mépris, Jean-Luc? Garde ta hargne pour ceux qui le méritent et évite de déverser ta bile. On le sait, que t’es un mec intelligent, pourquoi écraser-humilier quelqu’un qui relaie par ailleurs toutes les luttes?
    Cela dit, bof, bof et rebof l’interview de Richard. Pas armé, non, vraiment, ni intéressant…Il n’écoute pas ce que dit Jean-Luc et l’extrême difficulté d’une négociation inégale, et va au plus facile, dans les généralités. J’aurais aimé entendre une vraie réflexion sur le cœur du problème, comment et pourquoi leur pote Alexis a cédé, dans le détail, sans éluder la possible soif de pouvoir. On en aurait bien plus appris. Mais ça, ça demanderait un vrai dialogue, une construction, des infos et pas une brève de comptoir. Dommage. (Bon, je sais, c’est pas le lieu…)

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