FASTI | Prisonniers politiques : l’amnésie marocaine

Fédération des Associations de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés (FASTI)

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Extraits de l’article d’ Ilhem  Rachidi “Au Maroc, le nombre de prisonniers politiques explose” publié le 25/12/13 sur Médiapart.

Plusieurs dizaines de militants du Mouvement 20-Février, mais aussi de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM), des syndicalistes, des militants sahraouis, amazighs, des salafistes, sont actuellement incarcérés. « La détention politique a nettement augmenté depuis le 20 février 2011. Pas seulement la détention, la répression aussi », regrette l’avocat Mohamed Messaoudi, un habitué des procès politiques… Il estime qu’au moins 2 000 personnes auraient été arrêtées depuis le début des protestations. L’an dernier, le Maroc comptait 240 détenus politiques et d’opinion, d’après l’Association marocaine des droits humains (AMDH). Parmi eux, 70 militants du Mouvement 20-Février…

…Dans les faits, la justice marocaine réfute la nature politique de ces procès. Les détenus sont condamnés pour des délits punis par la loi comme le trafic de drogue ou l’outrage à agent. Ils partagent d’ailleurs les cellules des prisonniers de droit commun. Certains ont été arrêtés pour avoir manifesté ou pour avoir appelé au boycott des élections, distribué des tracts. D’autres pour s’être opposés aux autorités locales…[note note_color=”#535353″ text_color=”#ffffff” radius=”1″]le ministre de la justice Mustapha Ramid, ancien avocat de détenus salafistes, affirmait lors d’une interview avec une télévision libanaise qu’aucun cas de détention dans le pays ne lui revenait en mémoire.[/note]Le pouvoir a utilisé la répression antiterroriste « pour se venger d’une partie des activistes antimonarchistes considérés comme dangereux », souligne l’historien Maâti Monjib. Mais d’après lui, cette récente augmentation de la détention est tout simplement liée à l’augmentation de la contestation. « Je me sens plus libre qu’avant 2011, affirme-t-il. La contestation est plus critique et fondamentale. Jusqu’ici, les gens n’osaient pas. Maintenant, ils osent. C’est l’essor de la contestation qui a poussé l’État à réagir. » …

Quand le gouvernement marocain n’enferme pas ses opposants, ce dernier fait allégeance aux exigences de la France et de l’Europe afin de stopper les migrants qui souhaiteraient les rejoindre.

sources : Wikipédia, Médiapart

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Le diaporama présenté par Fabien Didier Yene est disponible et téléchargeable sous le lecteur audio. Il a été réalisé par  le réseau Afrique Survie Migration (ASM)

  1. Présentation – Vanessa Fourez
  2. Droits de l’homme et prisonniers politique – Ayad Ahram
  3. Colonisation du Sahara occidental – Bachir Moutik
  4. Politique migratoire marocaine – Fabien Didier Yene
  5. Débats (1/2)
  6. Débats (2/2)


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Télécharger (PPTX, 9.75Mo)

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